Examen de Sandra

[Je reprens un de mes anciens résumé parce qu'après avoir tapé ma présentation j'ai ai un peu.. marra lol ! J'ai pas tout relus mais j'espère que ca ira! ]

Sandra entra dans la carrière de dressage tenant vaguement les rênes de Lutin qui depuis une mémorable séance de CSO avait pris l’habitude de la suivre sans faille même lorsqu’elle ne le tenait pas, la jeune femme avait donc profité de ce nouvel avantage et pendant le chemin en profitait pour enfiler ses gants. Mettant ainsi la touche finale à sa tenue, les bottes de cuir noir soigneusement nettoyées, un pantalon d’équitation d’un noir parfait si l’on exclu quelques petites traces de poussière vestiges de la séance de pansage qui avait précédé, un pull à col roulé rouge, d’un rouge bien vif qui se voit de bien loin, néanmoins avec la température extérieure impossible de rester comme ca , une épaisse veste noire conçue pour l’équitation comblait l’ensemble l’empêchant de geler sur place.
Lutin quand à lui ne risquait pas de geler sur place non plus Sandra avait pris le plus grand soin de lui. Vous ne croyez tout de même pas qu’elle allait le faire sortir de son écurie plutôt chaude à la cour franchement froide comme ca ?? Et puis quoi encore ?? Pour qu’il tombe malade ?? Même pas en rêve !! Elle avait donc pris grand soin de son cheval et à son équipement habituel c’est à dire selle, protège dos, tapis, filet, elle avait rajouté un couvre rein d'un pourpre royal.

La cavalière se mit souplement en selle, d’un mouvement gracieux et s’assit bien droite dans sa selle elle regardait devant elle , le regard franc et indescriptible. D’une simple pression de mollets elle demanda le pas, laissant pour le moment les rênes longues. Elle faisait très attention à sa position , c'était pour son cheval que le travail n'avait pas commencé pour elle du moment ou elle était monté l'effort démarrait et la jeune femme s'imposait toujours une grande rigueur. Talons bien bas sur lesquels elle reportait tout son poids de manière à rester légère pour son cheval et a assurer son équilibre au cas ou ce dernier aurait décidé de faire des bêtises. Son bassin suivait souplement les mouvements rythmé du bai. La prof se concentra sur ses sensations et sentit que sa beauté avait les hanches qui partaient à droite défaut qu'elle rectifierait des qu'elle commencerait à travailler. Les minutes passaient lentement tandis que l'étalon se détendait bien son encolure vers le bas , là la jeune femme pensa qu'il était temps de s'y mettre. Remontant petit à petit sur ses rênes elle établit un contact subtil avec la commissure des lèvres. Puis lentement elle commença à jouer dans ses doigts prenant un peu plus de contact. Elle commença également à travailler dans ses jambes. Elle remit les hanches à leur place et à demander de l'impulsion. Elle ne voulait pas qu'il se mette de suite en place non non , juste qu'il se juge ou se méjuge comme il le faisait lorsqu'il était bien en avant.

"C'est bien ca!"

Le félicita t'elle d'une voix douce qui parvint aux oreilles du cheval tel un murmure puis elle commença le travail de direction et de vitesse. Faisant de temps à autre des figures de manèges simples , changeant à volonté de main veillant toujours sa position. Elle demanda plusieurs arrêt veillant à ce qu'il s'arrête en mettant bien son poids dessous de façon à bien repartir puis elle fit varier la vitesse dans l'allure passant progressivement du pas de travail au pas rassemblé de façon à ce qu'il décompose bien l'allure puis repassant au pas de travail pour allonger progressivement la foulée , bref elle variait son travail de sorte à toujours occuper sa monture et à l’assouplir au mieux.

D’une pression brève et discrète des mollets contre les flancs soyeux de sa monture la belle demanda le trot. Malgré la douceur de ses aides la cavalière fut propulsé en avant, une force violente l’avait déséquilibré et elle se retrouva en mauvaise posture, trop en avant parce qu’elle avait été projeté de sa selle, un étrier en moins, et bien sur la bombe qui sous le choc était tombé devant ses yeux. Son premier réflexe fut de se redresser au cas ou la ruade serai suivit d’un autre ce qui fut le cas mais elle avait eut le temps de recaler son assiette dans le siège de cuir. De ce fait elle pu amortir la secousse et avait récupéré un bon contact, bien entendu après cette brillante idée l’étalon était partit dans un galop furieux. Son étrier voltigeait autour de sa cheville venant de temps à autre la heurter provoquant une petite douleur mais elle ne s’en souciait pas , elle n’avait pas besoin de ses étriers pour tenir à cheval. Se concentrant sur ses aides elle travailla fort sur sa jambe externe pour ramener les hanches car en effet le cheval avait reporté tout son poids sur son épaule interne indiquant ainsi à sa cavalière que ses hanches étaient de l’autre côté d’ou le fait qu’il avait réussit à l’embarquer. Une fois ceci fait l’étalon n’avait plus le moyen de mettre autant de force et en agissant de façon discontinue sur ses rênes elle le passa au trot, un trot bien actif histoire de bien y faire comprendre que de un il ne se débarrasserait pas si facilement d’elle, que de deux même s’il faisait des conneries ce n’était pas pour ca qu’il allait arrêter de travailler, ca serait trop facile. Dans ce trot elle rechaussa sans difficulté son étrier et d’un rapide coup d’œil vérifia qu’il était à l’endroit puis ses fesses commencèrent le va et vient caractéristique du trot enlevé.
Sa bêtise débordante un peu apaisée le bai semblait plus enclin à travailler. Pour le début de la détente au trot elle resta simple, se contentant de faire trotter dans un bon rythme en faisant quelques figures simples pour varier un peu son travail et changer de main régulièrement. Elle effectua plusieurs doublés à quelques minutes d’intervalle, ainsi que quelques demi voltes voir des diagonales. Puis lorsque le trot de son entier se fit plus souple plus détendu mais sans perdre d’activité elle pu commencer à corser les choses. Elle commença par exiger progressivement une incurvation correcte, jouant dans ses doigts pour décontracter son cheval, puis les mains fixes, un bon contact et pas mal de jambe et hop un cheval qui vient tendre ses rênes, en engageant ses postérieurs sous la masse se jugeant dans ses traces, tendant sa ligne du dessus, bref un cheval sur la main et en impulsion. Enchainant les cercles de divers diamètres dans un sens puis dans l’autre elle faisait attention à ne favoriser aucun côté et bien travailler aux deux mains. Le cheval c’était calé dans son allure et travaillait avec une certaine bonne volonté.

Dans ce tournant Sandra fit agir les aides qu’elle avait préparée quelques foulées avant , Lutin les oreilles dressée bondit en avant et pris un galop rapide, la jeune femme le laissa aller sur ses premières foulées puis le repris en douceur sur ses aides extérieures, à voir ses oreilles virevolter et sa tête bouger tandis que sa queue fouettait l’air avec force on devinait sans peine que le bai rechignait à galoper lentement, on sentait sa volonté de battre le sol de foulées puissantes et rapides, néanmoins la belle resta ferme et travailla sur sa jambe externe et sa main externe fermant de façon discontinue les doigts de cette dernière. Bientôt bien que non convaincu de la nécessité de la manœuvre le cheval galopait dans un galop de travail plus que correct et bien rythmé. Le bassin de la brune suivait harmonieusement le bercement des foulées, laissant le mouvement s’emparer d’elle, faisant corps avec sa monture. Bien vite elle commença à diversifier sa trajectoire en effet tourner en rond aurait bien vite lassé son cheval qui aurai immanquablement cherché une connerie a faire et nul doute qu’il aurait trouvé. Sa rêne extérieure vint emmener les épaules de Lutin vers l’intérieur entamant une volte tandis que sa jambe externe était reculée prête a agir si les hanches venaient à déraper mais non le cheval était bien resté aligné pour une fois il semblait faire des efforts, l’ombre d’un sourire vint se dessiner sur le visage d’habitude impassible de la brune. A la fin de la figure elle récupéra la piste et repris le travail mettant légèrement son pli vers l’intérieur recevant sur sa jambe interne. Elle pris le petit côté préparant la figure suivante, d’un léger effet de rêne et d’assiette elle intima à Lutin de prendre la diagonale en X à l’aide d’un effet d’appui précis elle repris la direction de la piste pour effectuer un contre changement de main , elle pris soin de bien garder le pli tel qu’il était afin que sa monture ne change pas de pied pendant l’exercice. Elle continua ainsi à enchainer différentes figures dans le simple but d’assouplir latéralement son cheval qu’il soit suffisamment échauffé. Au bout d’un moment elle se redressa de la nuque aux talons (en les gardant bien bas) et à la lettre avant A demanda une transition au pas. Lutin semblait s’être résigné et transitionna sans faire de difficulté particulière à la lettre prévu, durant son arrêt la cavalière avait les doigts ouvert. Sandra caressa furtivement la base de l’encolure de son bai puis doubla dans la longueur en A, le cheval garda bien ses hanches. La jeune femme profita de la longueur pour placer ses aides, positionnant correctement les hanches de son cheval inversant son pli et en X demanda le galop sur l’autre pied. Lutin partit en mettant carrément ses hanches sur le côté , Sandra changea sa jambe isolée afin de les repousser puis repris ses aides initiale pour les maintenir se disant qu’elle avait peut être trop agi durant sa transition. Elle finit la longueur et pris la piste en se mettant sur la bonne main pour que son étalon soit à juste, et entama à nouveau une série de figures diverses et variées qu’elle improvisait, néanmoins elle les décidait un peu à l’avance pour pouvoir correctement préparer Lutin.

Protocole de reprise

Pour la séance Sandra avait choisis de réviser un peu toutes les figures de manèges et quelques exercices supplémentaires en déroulant une petite reprise de base. Elle l’avait sélectionné la veille sur le site de la FFE, elle était simple mais la prof l’avait choisis pour travailler la précision du tracé, le travail de cadence, et la discrétion de ses aides. Elle marcha encore un moment rênes longues flattant distraitement son encolure puissante. Le grand bai semblait toujours autant calme, sa petite crise de tout à l’heure semblait oubliée. Elle touchait régulièrement l’encolure musclée de son cheval attendant patiemment qu’elle ai repris une température plus ambiante mais avec le froid qui sévissait autour d’eux l’étalon lui paraissait plus chaud qu’il ne l’était en réalité.
Puis le moment vint ou elle décida qu’il était temps de commencer le vrai travail. Avant d’attaquer la reprise elle avait prévu quelques exercices préparatifs afin de remettre certaines choses en tête à son bébé cheval ^^. Elle pensait qu’il valait mieux y aller de manière progressive pour que chaque étape soient bien assimilées. La brune remonta doucement sur ses rênes et pressa un peu plus ses jambes autour de son cheval affermissant son contact , pour qu’il comprenne bien que la détente c’était fini et que maintenant c’était le vrai boulot et que donc il devait s’appliquer.

La belle rassembla ses rênes et vida son esprit, dans sa tête seule la reprise défilait, cette reprise qu’elle allait exécuter pour la première fois. Elle sortie du carré de dressage et pris le trot, pendant quelques instant elle attendit laissant le cheval trotter avec élégance puis elle entra dans le carré et le travail commença, elle ne débuta pas immédiatement la reprise simulant une vrai compétition. Puis dans sa tête une cloche raisonna et elle pris la piste dans un trot rebondissant, très actif sans être rapide, le cheval était sur la main tandis que la jambe interne de la cavalière recevait l’incurvation. En A elle doubla sa jambe externe maintenant les hanches , ses doigts fins pianotant en douceur sur les liens de cuir afin de décontracter l’entier, elle se tenait bien droite, son dos était tonique pour que son cheval garde une attitude basse sans s’avachir sur ses épaules. Un peu avant X elle se grandit dans son dos, dans sa nuque, dans ses jambes préparant son arrêt, le regard fixé sur la cabine du jury vide qui lui faisait face. Une foulée avant X elle bloqua son bassin dans la selle ferma ses doigts avant de les rouvrir sa jambe isolée droite attendait passive au cas ou le bai ai l’idée de virer ses hanches. Elle avait ainsi arrêté le mouvement et le cheval s’était immobilisé. Elle se pencha légèrement pour vérifier son arrêt il y avait plus carré mais c’était déjà pas mal. Inclinant la nuque avec grâce elle salua son jury imaginaire. Ses jambes enserrèrent les flancs du cheval qui une transition fluide et légère prouvant la justesse de son arrêt, ses postérieurs avaient correctement été engagés sous la masse.

En C elle pris la piste à main droite travaillant dans ses doigts et son dos, tandis que sa jambe gauche était isolée en prévision. Sa jambe interne agissait de manière discontinue entretenant une impulsion plus que correcte et recevant toujours l’incurvation pliant un peu plus son cheval, dans le tournant bien pressée contre les flancs elle avait eut pour action de faire entrer l’entier dans son tournant formant une belle trajectoire arrondie. Dès ce moment les difficultés se firent sentir de R à P elle devait partir en épaule en dedans. Travaillant sont trot elle arriva à hauteur de la lettre R, sa main extérieure vint sortir les épaules de la piste, sa jambe interne très active pour garder l’arrière main à sa place , sa jambe isolée externe isolée pour empêcher les hanches de filer vers l’extérieur, et sa main interne passive se contentait de garder un bon contact avec la bouche. Le cheval entama son exercice se déplaçant avec grâce le mouvement était bien exécuté. Un peu avant la fin l’entier perdit de l’impulsion , sur sa jambe interne de façon discontinue la brune redonna au mouvement l’activité nécessaire. En P elle fit sa jambe interne moins active laissant les hanches suivre le mouvement des épaules que sa rêne externe ramena vers l’intérieur afin d’entamer un demi cercle de 10 m. Dans les première foulées elle s’occupa de la rectitude de l’étalon et de son impulsion puis une fois bien calé dans sa figure elle se concentra plus sur sa trajectoire afin de l’arrondir un maximum. Arrivé en L elle pris la ligne du milieu et bloqua légèrement sa main gauche une foulée pour indiquer à sa monture que le mouvement des épaules était terminé et dans ses jambes et son assiette elle réaligna le bai. En I elle replaça les même aides que pour le premier demi cercle, Lutin avait une bonne impulsion, ses postérieurs s’engageaient bien ceux qui auraient observé ses traces auraient remarqué qu’il se méjugeait d’au mois 10 cm. En S elle récupéra la piste et relança un peu son allure tout en faisant attention à sa trajectoire, la précision était de mise. Son regard droit et franc était posé devant elle sur sa trajectoire donnant une indication supplémentaire à son entier, la nuque souple et droite la cavalière avait vraiment l’allure d’une cavalière de dressage dans sa position et son attitude, son visage fermé trahissait une grande concentration sans pour autant montrer une quelconque crispation.

Avec légèreté elle demanda a nouveau des épaules en dedans au trot le cheval qui jusqu’alors c’était montré calme et serein continua l’exercice avec la même attitude sans se défendre ou mettre de la mauvaise volonté, soumis aux aides mais pas contraint il avait choisis lui même d’obéir aux aides précises de sa propriétaire. La brune suivait son épaule en dedans, réagissant de manière invisible lorsqu’une épaule ou les hanches se baladaient un peu ramenant le tout à sa place avec calme. En K elle décala légèrement ses deux mains vers la gauche ramenant les épaules sur la piste travaillant l’incurvation du bai et faisant attention à la discrétion de ses aides. Son bassin solidement ancré dans la selle suivait en parfaite coordination chaque mouvement, chaque foulée. Elle eut le temps de bien l’aligner, enfin le temps, l’espace d’une foulée quoi, avant de presser un peu plus ses mollets contre les flancs, avançant un peu plus ses coudes tenant un peu dans ses épaules pour qu’il ne parte pas au galop. Sa jambe isolée maintenait l’incurvation tandis que sa jambe interne à la sangle agissait pour garder cette bonne impulsion ; Les cheval avait pris ses foulées aérienne qui plaisait tant à Sandra, un peu plus longues, plus amples, qui donnaient à pied l’impression qu’il touchait à peine le sol. Légèreté, élégance à ce moment la Lutin avait tout pour lui Sandra s’autorisa un sourire léger. Dans son trot moyen elle faisait attention à ce que son cheval rentre bien dans les coins, d’un léger effet d’ouverture interne elle accentua un peu son pli avant de ramener sa main à sa place. En S elle se redressa ramenant légèrement ses coudes bloquant légèrement le mouvement de son bassin dans la selle, le cheval transitionna dans l’allure passant au trot de travail. Trot de travail ne veut pas dire que l’on relâche ses efforts c’est pour cela qu’elle continua de travailler sans relâcher son attention. Elle jouait souplement dans ses doigts raison pour laquelle son cheval restait calme, elle le détendait et ce quelque soit l’exercice.

Deux foulées avant R la belle se redressa, Lutin bougea les oreilles attendant les indications suivantes, sa cavalière ferma les doigts une foulée avant de les rouvrir, bloquant son bassin dans la selle et lorsque le buste de Sandra passa devant le panneau de la lettre Lutin venait de passer au pas, la cavalière pressait de façon discontinue ses mollets contre les flanc afin d’avoir un pas bien actif, ses mains suivaient souplement le mouvement de balancier de l’encolure du bai brûlé. Le moment de savoir si leur séance sur le demi tour sur les hanches avait était assimilé arrivait à grand pas , en effet un demi cercle de 5 mètres en tenant les hanches en dedans c’en tenant les hanches en dedans c’était un demi tour sur les hanches en un peu plus large peu être. Avant B la belle rassembla un peu son pas sans y enlever de l’activité, aller lentement ne veut pas dire perdre de l’activité et dans cette attitude elle bloqua les hanches et sa main externe ramena les épaules tandis que la jambe intérieure très importante conservait l’impulsion. Le cheval fit tourner ses antérieur en cadence tandis que ses postérieurs effectuèrent à l’intérieur un cercle plus petit. Parfait ! Lutin avait bien assimilé l’exercice et s’en sortait avec brio. Tout en marchant droit elle rejoignit la piste en profitant pour vérifier sa propre position et la justesse de l’allure de son entier. Mais Lutin fut distrait par un cheval qui passa non loin de la vers les chemins de ballade, sans s’impatienté la belle le rappela promptement à l’ordre, ses jambes se faisant plus sévères. De nouveau le jeune étalon se remis dans le travail. Un fois sur la piste elle commença un demi cercle travaillant surtout l’allure et la trajectoire, le mouvement de ses main accentué ses jambes plus présente elle avait demandé l’allongement du pas, engagement correct des postérieur, mouvement plus marqué du balancier, incurvation correcte le cheval répondait à chaque aide. Entre S et E elle devait repasser au pas moyen, elle réduit le mouvement de ses mains indiquant au cheval qu’elle voulait ralentir l’allure ses jambes bien dedans pour qu’il garde l’activité, ses doigts fermés sur les rênes une foulée puis elle vérifia sa rectitude tout était bon.

En E sa main externe vint ramener les épaules tout en gardant le pli à l’intérieur dans le sens du mouvement, sa jambe isolée gardant les hanches bien à l’intérieur. C’était le mauvais côté de Lutin qui s’exécuta en plaquant ses oreilles dans sa crinière et en fouettant l’air de sa queue. Deux signes d’agacement qui la pénaliserai en concours, elle essaya d’adoucir ses aides déjà très gentilles, tentant de le mettre dans les conditions pour que ce soit plus facile pour lui. Elle rejoignit la piste et commença directement à préparer son départ au galop, sachant que la fin de la reprise serait déterminé par cette transition, si elle était réussie ca se passerai bien sinon c’était fini. Plaçant ses aides avec précision quelques foulées avant elle glissa une demi parade testant Lutin qui réagit immédiatement prouvant qu’il était bien à l’écoute plusieurs foulées avant la lettre la jeune femme déclencha le galop, la transition fut fluide, faite par prise d’équilibre, dans une attitude de travail. Dès le départ la cavalière accompagna le mouvement dans ses mains suivant le balancier naturel de l’allure, Lutin avait toujours une bonne impulsion. La belle le plia sur sa jambe interne veillant à garder une cadence régulière, active base de toute bonne reprise de dressage.

La serpentine arriva bien vite, Sandra savait qu’elle en était tout à fait capable et que Lutin aussi néanmoins elle n’aimait pas trop cette figure. Travaillant l’allure et la rectitude elle amorça le premier tournant facile puis elle se redressa fort évasa le second gardant ses aides de départ au galop fermement appuyée afin que l’entier ne change pas de pied pendant le virage, car il n’y à de galop à faux que dans les tournants, dans les lignes droite il n’y à pas de difficulté. Le regard posé sur le trajet bien concentrée sur ses aides, l’allure fière et dégageant une impression de grande facilité la belle guidait souplement son entier et fini sa serpentine avec brio. Elle voulait le féliciter mais devait attendre d’avoir fini de dérouler la totalité de sa reprise. Donc elle enchaina, elle changea facilement de main changeant le pli, ajustant ses hanches à l’inclination des hanches, travaillant et re travaillant son assiette restant en harmonie avec son cheval.

Le changement de pied de ferme à ferme, ce qu’elle redoutait le plus dans la séance de ce jours, elle se devait d’avoir des aides parfaitement positionnée sinon elle ne passerait jamais correctement la première transition galop-pas. Se grandissant dans tout son corps elle se prépara encore plus que d’ordinaire. Le moment venue elle ferma ses doigts, les rouvrit et les referma rapidement pour les rouvrir aussitôt, ouf sa transition était passée, sans heurt sans rompre l’allure, immédiatement elle poussa dans le pas afin d’avoir assez d’impulsion, un pas actif qui signifierait une transition montante fluide. A la deuxième foulée elle inversa ses aides, changea le pli, changeant son poids du corps. Une foulée plus tard elle actionna ce qu’elle avait préparé, son bassin s’engagea, et Lutin pris un galop confortable pour elle, élégant à regarder, mêlant à son allure ce petit je ne sais quoi qui le rendait si brillant, cette petite touche de fougue qui le caractérisait tant. La figure tant redoutée était passée, et plutôt bien Sandra était fière de son élève !

La cavalière partit dans son demi cercle travaillant la trajectoire qu’elle suivait du regard. Rompre le contact ne fut pas bien difficile, avançant ses mains elle laissa son cheval dans le vide, mais ce dernier depuis le début était correctement en équilibre, lorsque les mains n’eurent plus de lien avec lui il ne se mit pas sur les épaules conservant cet équilibre sur son arrière main, de ce fait il n’accéléra pas restant dans son attitude. Sandra sentit la fierté l’envahir, lorsqu’elle avait pris ce jeune bai en main elle n’aurai pas pu faire cela, elle n’aurai même pas tenté à vrai dire, trop fougueux, trop imprévisible, pas assez travaillé. Elle récupéra son contact à l’endroit prévu et entama une fois de plus une serpentine, évasant un maximum le second tournant pour faciliter à son cheval le fait de rester sur le pied gauche conservant bien le pli et étant très active dans ses jambes d’une part pour garder les hanches d’autre part pour garder l’impulsion, et ce en fermant de temps à autre les doigts de sa main externe le temps d’une foulée. Puis elle pris la petite diagonale une foulée avant la lettre du milieu elle passa sa transition galop-pas, trop sévère dans ses mains le cheval sortie de la main, elle rectifia ceci pendant les quelques foulées de pas tout en inversant ses aides pour partir sur le pied droit. Le départ fut réussit même si Lutin avait fait mieux pendant la reprise, mais une choses restait bien c’était la souplesse, certes c’était son bon côté mais il avait nettement progressé au fil des séances et bientôt il aurait les même allures qu’un vrai cheval de dressage. Elle voyait enfin la fin de l’exercice plus que quelques transition et elle aurai fini, mais en attendant elle devait rester concentrée. En P elle se redressa et passa sa transition en douceur sans casser le rythme, le trot de l’entier après ce galop était superbe, très actif ample, souple, la belle sentait le dos et l’arrière main travailler, prouvant que sa monture forçait réellement. En A elle doubla pour se retrouver face au jury elle veilla à l’aligner correctement elle ne tenait pas à gâcher la fin de sa prestation. En I Elle se redressa fort ferma les doigts une foulées bloquant le mouvement de ses mains ( sans tirer ) et celui de son bassin et obtient un arrêt carré des plus honorable. Elle inclina la nuque puis lâcha les rênes et fit marcher son cheval, le félicitant à n’en plus finir, caressant encore et encore son encolure chaude, ne cessant d’y murmurer son approbation. Ils avaient enfin réussit !